Image de la ressource
Capteur de H2S

Sulfure d’hydrogène

Données fiables
sur le H2S

TECHNOLOGIE GasPlug | CONCEPTION BREVETÉE

Hydrogen-sulfide
Image de la ressource

Où se trouvent-elles ?

Ce gaz présent dans l’atmosphère est majoritairement d’origine naturelle et provient de la décomposition de matières organiques. Dans les cas d’origine anthropique, il provient de processus au cours desquels des composés soufrés et des matières organiques sont manipulés à des températures élevées. Les usines de pâte à papier, les raffineries de pétrole, les stations d’épuration et les usines textiles produisant de la viscose sont des exemples d’industries qui émettent ce type de gaz.

En quoi sont-ils nocifs ?

Le sulfure d’hydrogène (H2S) affecte principalement les voies respiratoires et provoque notamment des irritations nasales et oculaires, ainsi que des pharyngites. Ce composé peut être détecté de manière olfactive à des concentrations bien inférieures à celles qui peuvent être néfastes pour la santé.

Une exposition de courte durée à des concentrations élevées peut provoquer des maux de tête, des vertiges et des vomissements.

La cartouche de sulfure d’hydrogène contient un capteur électrochimique très sensible au H2S capable de détecter toute variation de concentration. Cette cartouche réagit également au méthanethiol (CH4S) ainsi qu’à d’autres composés de soufre réduit total (SRT).

Pour couvrir différentes applications, il existe 2 plages de mesure :

  • le type A, qui détecte de faibles concentrations mesurées en partie par milliard. Bien que l’algorithme de Kunak corrige bien les variations de température, cette cartouche n’est pas recommandée pour les applications nécessitant des mesures précises de concentrations inférieures à 15 ppb ;
  • le type B, une version dotée d’une plus grande plage et capable de mesurer des concentrations allant jusqu’à 20 ppm, avec une précision moindre en cas de faible concentration.

Spécifications techniques

Type de produit
Électrochimique
Unité de mesure
µg/m3, ppb(A)
mg/m3, ppm(B)
Plage de mesure(1)
0 – 2.000 ppb(A)
0 - 20 ppm(B)
Résolution(2)
1 ppb(A)
0,01 ppm(B)
Plage de température de fonctionnement(3)
De -30 à 50 ºC
Plage d'humidité relative de fonctionnement(4)
De 0 à 99 %HR
Plage d'humidité relative recommandée(4)
De 15 à 90 %HR
Vie utile(5)
> 24 mois
Plage de garantie(6)
100 ppm
Limite de détection (LOD)(7)
2 ppb(A)
0,01 ppm(B)
Répétabilité(8)
4 ppb(A)
0,01 ppm(B)
Temps de réponse(9)
< 60 sec.
Précision typique (11) (12)
± 10 ppb(A)
± 0,05 ppm(B)
Précision typique R2 (10)
> 0,8
Pente typique(10)
0,78 – 1,29
Interception typique (a)(10)
-5 ppb ≤ à ≤ +5 ppb(A)
-0,05 ppm ≤ a ≤ +0,05 ppm(B)
DCO - U(exp) typique(13)
-
Variabilité intra-modèle typique(14)
< 2 ppb(A)
< 0,02 ppm(B)
  1. Plage de mesure : concentration mesurée par le capteur.
  2. Résolution : plus petite unité mesurable indiquée par le capteur.
  3. Plage de fonctionnement en température : plage dans laquelle le capteur peut fonctionner en toute sécurité et fournir des mesures fiables. (**) Pour le capteur PM Type A : –40 à 50 ºC avec chauffage (plus d’informations sur demande).
  4. Plage de fonctionnement en HR : plage d’humidité relative dans laquelle le capteur fonctionne correctement.
  5. Plage HR recommandée : plage d’humidité relative optimale pour les meilleures performances du capteur. Une exposition continue en dehors de cette plage peut endommager la cartouche.
  6. Durée de vie : période pendant laquelle le capteur fonctionne efficacement dans des conditions normales.
  7. Plage de garantie : plage de concentration couverte par la garantie Kunak.
  8. LOD (limite de détection) : mesurée en laboratoire à 20 ºC et 50 %HR. C’est la concentration minimale détectable comme significativement différente de zéro, calculée selon la Spécification Technique CEN/TS 17660.
  9. Répétabilité : mesurée en laboratoire à 20 ºC et 50 %HR. Accord entre résultats de mesures successives dans les mêmes conditions, selon la métrique de la Spécification Technique CEN/TS 17660.
  10. Temps de réponse : temps nécessaire pour atteindre 90 % de la valeur finale stable.
  11. Précision typique – R2 : statistiques obtenues en comparant les mesures horaires de l’appareil avec les instruments de référence lors d’essais de terrain entre –10 et +30 ºC dans divers sites. (*) Pour le capteur PM type B, l’erreur attendue pour PM10 est plus élevée en présence de particules grossières.
  12. Précision typique : pour les polluants réglementés, il s’agit de l’Erreur Absolue Moyenne (MAE) calculée lors d’essais de terrain (1 à 8 mois) entre –10 et +30 ºC dans plusieurs pays. Pour d’autres polluants, il s’agit de l’erreur attendue sur la lecture.
  13. DQO – U(exp) typique : objectif de Qualité des Données exprimé comme Incertitude Élargie au seuil réglementaire, basé sur la Directive européenne sur la qualité de l’air 2024/2881 et la Spécification CEN/TS 17660.
  14. Variabilité typique intra-modèle : déviation standard des moyennes de trois capteurs lors d’essais de terrain (1 à 8 mois) entre –10 et +30 ºC dans plusieurs pays.

Super-indices A, B, C, D : se réfèrent à différents types de cartouches liées au même polluant cible, mais avec des spécifications techniques distinctes.

  1.  

Il est essentiel de disposer d’un instrument capable de mesurer avec précision les niveaux de pollution et de fournir des résultats fiables pour prendre des décisions éclairées en matière de qualité de l’air et de santé publique.

Javier Fernández

CEO & Co-founder – Kunak