Systèmes de capteurs de la qualité de l’air comme outils d’aide à l’orientation dans les stades d’athlétisme pour les athlètes d’élite et récréatifs

Viana et al. | 2022

Résumé

Bien que les athlètes soient fortement exposés aux polluants de l’air en raison de leurs taux de respiration accrus, les organismes sportifs disposent de peu de conseils pour soutenir la programmation des événements ou protéger les utilisateurs des stades. Une limitation clé pour cela est le manque de données hyperlocales sur la qualité de l’air et à haute résolution temporelle qui représentent les expositions dans les stades. L’objectif de ce travail était d’évaluer si les capteurs de la qualité de l’air pouvaient décrire la qualité de l’air ambiant dans les stades d’athlétisme. Des nœuds de détection ont été déployés dans 6 stades de grandes villes à travers le monde, surveillant le NO2, O3, NO, PM10, PM2.5, PM1, CO, la température ambiante et l’humidité relative. Les résultats ont montré que l’interprétation des modèles horaires des polluants, combinée avec des cartes auto-organisées (SOMs), a permis d’interpréter les sources probables d’émissions (par exemple, le trafic routier) et les processus atmosphériques (par exemple, la formation locale par rapport à la formation régionale de l’O3). Les relations entre les fractions de taille des PM ont fourni des informations sur les sources possibles d’émission (par exemple, la resuspension de poussière locale) qui pourraient aider à concevoir des stratégies d’atténuation. La haute résolution des données a facilité l’identification des périodes optimales de la journée et de l’année pour programmer les entraînements et/ou compétitions d’athlétisme. Tant que les contrôles de qualité des données nécessaires sont appliqués, les capteurs peuvent aider les opérateurs des stades à fournir des recommandations aux communautés d’athlètes pour minimiser l’exposition et fournir des orientations pour la programmation des événements.