Résumé
L’analyse des croisières se concentre sur les zones portuaires, où elles peuvent représenter une source importante d’émissions anthropiques. Pour déterminer la corrélation entre les activités des croisières (séjour au port et manœuvres) et la concentration environnementale des polluants associés à la combustion de carburant diesel marin, les capteurs à faible coût gagnent des parts de marché en raison de leur prix inférieur par rapport aux capteurs de référence.
Dans cette étude, un réseau de quatre capteurs à faible coût de PM a été utilisé pour déterminer la corrélation entre les concentrations de masse de PM2,5 et PM10 dans l’air ambiant et les activités des croisières dans la baie de Kotor pendant 27 jours au cours de la haute saison estivale, avec une résolution de 10 minutes. Les données enregistrées et le modèle Openair ont été utilisés pour étudier la relation possible entre les opérations des croisières et les fluctuations temporelles des concentrations de particules dans l’air. De plus, une méthodologie Tier 3, développée par le Programme Européen de Surveillance et d’Évaluation de l’Agence Européenne de l’Environnement (EMEP/EEA), a été appliquée pour estimer les émissions totales de PM des croisières.
L’étude a montré que les conditions météorologiques jouent un rôle important dans les concentrations locales de PM, de sorte qu’avec des directions de vent prédominantes du nord-est (NE), le côté ouest de la baie a présenté, en moyenne, des concentrations plus élevées de PM2,5 et PM10. Les précipitations et les vents plus forts ont tendance à réduire rapidement les concentrations de PM dans l’environnement. Les niveaux les plus élevés de PM sont principalement associés à des vitesses de vent plus faibles et aux apports provenant des quais ou des zones de mouillage voisines.

