Ammoniac
Données fiables
sur le NH3

Où se trouvent-elles ?
Le NH3 provient de sources naturelles et anthropiques, les principales étant l’agriculture (utilisation et fabrication d’engrais) et l’élevage (gestion des fumiers), suivies par la gestion des déchets et des eaux usées (boues, compostage et décharges). Les produits de nettoyage ménagers et industriels sont d’autres exemples de sources d’émissions qui peuvent directement affecter les personnes qui y sont exposées.
En quoi sont-ils nocifs ?
Il est également explosif au contact de l’air ou de l’oxygène. Le NH3 favorise également la formation d’aérosols atmosphériques dans l’atmosphère, où il agit comme un précurseur secondaire de particules.
Cartouche de NH3
- le type A, qui détecte de faibles concentrations allant jusqu’à 50 ppm avec un bruit typique inférieur à 0,3 ppm lorsque la température ambiante est inférieure à 25 ºC. Cette cartouche présente une interférence avec le H2S lorsqu’il est présent à des concentrations élevées (mesurées en parties par millions), ce qui est pertinent, car les deux substances peuvent coexister dans le même environnement. Par conséquent, pour mesurer avec précision la concentration de NH3, il est nécessaire d’installer la cartouche H2S dans le même dispositif (en cas de concentrations élevées de H2S mesurées en mesurées en parties par millions). Ainsi, l’algorithme de Kunak, qui tient compte des deux concentrations, peut corriger l’interférence avec les H2S et mesurer le NH3 avec précision ;
- le type B, une version dotée d’une plus grande plage servant à mesurer de manière continue des concentrations allant jusqu’à 1500 ppm, avec une précision moindre en cas de faibles concentrations. Les capteurs de type A et B sont uniquement recommandés pour la détection des fuites industrielles, et non pour les environnements présentant des concentrations de NH3 continues ou des concentrations de fond (comme les fermes) ;
- Le type C, capable de mesurer les concentrations de NH3 de manière continue (fond) avec une plage s’étendant jusqu’à 50 ppm. Il présente des interférences avec le H2S. Par conséquent, il est recommandé d’installer une cartouche H2S dans le même dispositif afin de corriger l’interférence lorsque celle-ci est présente à des concentrations élevées (mesurées en parties par millions). Cette cartouche est recommandée pour les applications de surveillance continue du NH3, dans les exploitations agricoles.
Spécifications techniques
0 - 1.500 ppm(B)
-20 à 43ºC(B)
-20 à 40ºC(C)
5.000 ppm(B)
200 ppm(C)
0,15 ppm(B)
0,5 ppm(B)
0,1 ppm(C)
< 45 seg.(B-C)
± 1,5 ppm(B)
± 0,5 ppm(C)
< 0,2 ppm(B)
- Plage de mesure : concentration mesurée par le capteur.
- Résolution : plus petite unité mesurable indiquée par le capteur.
- Plage de fonctionnement en température : plage dans laquelle le capteur peut fonctionner en toute sécurité et fournir des mesures fiables. (**) Pour le capteur PM Type A : –40 à 50 ºC avec chauffage (plus d’informations sur demande).
- Plage de fonctionnement en HR : plage d’humidité relative dans laquelle le capteur fonctionne correctement.
- Plage HR recommandée : plage d’humidité relative optimale pour les meilleures performances du capteur. Une exposition continue en dehors de cette plage peut endommager la cartouche.
- Durée de vie : période pendant laquelle le capteur fonctionne efficacement dans des conditions normales.
- Plage de garantie : plage de concentration couverte par la garantie Kunak.
- LOD (limite de détection) : mesurée en laboratoire à 20 ºC et 50 %HR. C’est la concentration minimale détectable comme significativement différente de zéro, calculée selon la Spécification Technique CEN/TS 17660.
- Répétabilité : mesurée en laboratoire à 20 ºC et 50 %HR. Accord entre résultats de mesures successives dans les mêmes conditions, selon la métrique de la Spécification Technique CEN/TS 17660.
- Temps de réponse : temps nécessaire pour atteindre 90 % de la valeur finale stable.
- Précision typique – R2 : statistiques obtenues en comparant les mesures horaires de l’appareil avec les instruments de référence lors d’essais de terrain entre –10 et +30 ºC dans divers sites. (*) Pour le capteur PM type B, l’erreur attendue pour PM10 est plus élevée en présence de particules grossières.
- Précision typique : pour les polluants réglementés, il s’agit de l’Erreur Absolue Moyenne (MAE) calculée lors d’essais de terrain (1 à 8 mois) entre –10 et +30 ºC dans plusieurs pays. Pour d’autres polluants, il s’agit de l’erreur attendue sur la lecture.
- DQO – U(exp) typique : objectif de Qualité des Données exprimé comme Incertitude Élargie au seuil réglementaire, basé sur la Directive européenne sur la qualité de l’air 2024/2881 et la Spécification CEN/TS 17660.
- Variabilité typique intra-modèle : déviation standard des moyennes de trois capteurs lors d’essais de terrain (1 à 8 mois) entre –10 et +30 ºC dans plusieurs pays.
Super-indices A, B, C, D : se réfèrent à différents types de cartouches liées au même polluant cible, mais avec des spécifications techniques distinctes.