Capteur de NMHC
Hydrocarbures non méthaniques
Données fiables sur les émissions de NMHC
TECHNOLOGIE GasPlug | CONCEPTION BREVETÉE
Où les trouve-t-on ?
Les hydrocarbures non méthaniques (NMHC) sont principalement émis par des sources anthropiques liées à la production d’énergie ou au transport : combustion des moteurs à essence et diesel, chaudières industrielles, trafic, raffineries, usines pétrochimiques et processus de distribution et de stockage des carburants dans les oléoducs, terminaux portuaires et stations-service.
Ils sont également émis de manière significative lors des incendies de forêts et de la combustion de biomasse agricole, et dans une moindre mesure par des sources naturelles comme la végétation et la décomposition de matière organique. Ces émissions s’accumulent dans les zones urbaines denses, les corridors de transport et les zones industrielles, pouvant se disperser à grande échelle et contribuer à la pollution atmosphérique régionale.
Pourquoi les mesurer ?
De nombreux NMHC sont toxiques ou cancérigènes et peuvent provoquer irritation respiratoire, maux de tête et effets neurologiques, avec des risques chroniques pour la santé. Photochimiquement, ils sont des précurseurs clés de l’ozone troposphérique et des aérosols organiques secondaires, aggravant les épisodes de smog et de PM2,5.
De plus, l’ozone généré endommage la végétation, réduit les rendements agricoles, dégrade les écosystèmes et contribue au changement climatique. Les épisodes les plus sévères surviennent dans les zones urbaines et industrielles, notamment lors de vagues de chaleur et de stagnation atmosphérique, affectant particulièrement les populations vulnérables.
Cartouche de NMHC
La cartouche NMHC intègre un nouveau capteur de dernière génération conçu pour les applications nécessitant une surveillance fiable et abordable des hydrocarbures non méthaniques.
L’algorithme Kunak corrige les effets de la température et de l’humidité, permettant des mesures précises à partir de concentrations très faibles (ppb) jusqu’à 5 ppm. Son design compact, sa rentabilité et sa performance de pointe en font une solution idéale pour la surveillance continue et la détection des fuites.
Spécifications techniques
- Plage de mesure : concentration mesurée par le capteur.
- Résolution : plus petite unité mesurable indiquée par le capteur.
- Plage de fonctionnement en température : plage dans laquelle le capteur peut fonctionner en toute sécurité et fournir des mesures fiables. (**) Pour le capteur PM Type A : –40 à 50 ºC avec chauffage (plus d’informations sur demande).
- Plage de fonctionnement en HR : plage d’humidité relative dans laquelle le capteur fonctionne correctement.
- Plage HR recommandée : plage d’humidité relative optimale pour les meilleures performances du capteur. Une exposition continue en dehors de cette plage peut endommager la cartouche.
- Durée de vie : période pendant laquelle le capteur fonctionne efficacement dans des conditions normales.
- Plage de garantie : plage de concentration couverte par la garantie Kunak.
- LOD (limite de détection) : mesurée en laboratoire à 20 ºC et 50 %HR. C’est la concentration minimale détectable comme significativement différente de zéro, calculée selon la Spécification Technique CEN/TS 17660.
- Répétabilité : mesurée en laboratoire à 20 ºC et 50 %HR. Accord entre résultats de mesures successives dans les mêmes conditions, selon la métrique de la Spécification Technique CEN/TS 17660.
- Temps de réponse : temps nécessaire pour atteindre 90 % de la valeur finale stable.
- Précision typique – R2 : statistiques obtenues en comparant les mesures horaires de l’appareil avec les instruments de référence lors d’essais de terrain entre –10 et +30 ºC dans divers sites. (*) Pour le capteur PM type B, l’erreur attendue pour PM10 est plus élevée en présence de particules grossières.
- Précision typique : pour les polluants réglementés, il s’agit de l’Erreur Absolue Moyenne (MAE) calculée lors d’essais de terrain (1 à 8 mois) entre –10 et +30 ºC dans plusieurs pays. Pour d’autres polluants, il s’agit de l’erreur attendue sur la lecture.
- DQO – U(exp) typique : objectif de Qualité des Données exprimé comme Incertitude Élargie au seuil réglementaire, basé sur la Directive européenne sur la qualité de l’air 2024/2881 et la Spécification CEN/TS 17660.
- Variabilité typique intra-modèle : déviation standard des moyennes de trois capteurs lors d’essais de terrain (1 à 8 mois) entre –10 et +30 ºC dans plusieurs pays.
Super-indices A, B, C, D : se réfèrent à différents types de cartouches liées au même polluant cible, mais avec des spécifications techniques distinctes.
Foire aux questions
Les appareils Kunak sont-ils certifiés ATEX ?
Les appareils Kunak sont conçus pour la surveillance périmétrique des émissions diffuses ou la détection de fuites dans des zones non classées ATEX.
Ils peuvent être adaptés pour fonctionner dans des environnements à risque d’explosion, conformément aux exigences de la zone 1 ATEX, à condition que le système soit correctement configuré.
À quelle fréquence faut-il remplacer les cartouches et mettre à jour le logiciel ?
La durée de vie des cartouches dépend du type de capteur et des conditions environnementales, généralement entre 12 et 36 mois. Plus d’informations sont disponibles dans le catalogue.
Les services Cloud (Kunak Cloud) sont renouvelés chaque année pour maintenir à jour les fonctions d’analyse, d’étalonnage et de traçabilité.
L’appareil est-il portable ou fixe ?
Les appareils Kunak peuvent être installés sur des lampadaires, des murs, des mâts ou des trépieds.
Grâce à leur conception légère et modulaire, ils peuvent être facilement déplacés en détachant la base et en la fixant à un autre emplacement.
À quelle fréquence l’appareil doit-il être étalonné ?
Les capteurs sont livrés étalonnés en usine avec un certificat officiel d’étalonnage.
Pour garantir la précision des mesures, il est recommandé d’effectuer un étalonnage ou un ajustement à distance tous les trois mois, ou après un déplacement ou un changement de saison.
Quelles sont les options d’étalonnage disponibles ?
« L’étalonnage peut être réalisé de trois manières :
- co-localisation avec une station de référence,
- cloche à gaz avec bouteilles étalon,
- ajustement à distance à partir des données historiques pour corriger la ligne de base.
Le choix dépend des besoins du projet et du budget disponible. »
Peut-on obtenir les données localement (Modbus) ?
Oui. Tous les appareils Kunak intègrent le protocole Modbus RTU RSxx, qui permet la transmission et la lecture locale des données sans dépendre d’une connexion Internet.
Comment l’appareil communique-t-il ?
Le système peut transmettre les données via connexion cellulaire (4G/3G), Ethernet, Wi-Fi ou Modbus, selon l’infrastructure réseau disponible sur le site.
Quelle est l’autonomie de la batterie ?
Les appareils sont équipés d’une batterie interne de secours offrant une autonomie de 3 à 30 jours, selon la configuration et le type de capteurs actifs.
À quelle hauteur faut-il installer l’appareil ?
Se recomienda una altura de instalación de 3 a 4 metros sobre el suelo, para garantizar representatividad en la medición y evitar interferencias o actos vandálicos.
L’appareil dispose-t-il d’une mémoire interne ?
Oui. Il possède une mémoire interne haute vitesse capable de stocker les données pendant 15 jours sans connexion Internet, assurant la continuité des enregistrements.
Peut-on connecter des sondes météorologiques ?
Oui. Le Kunak AIR Pro peut accueillir jusqu’à 6 sondes météorologiques, et le Kunak AIR Lite jusqu’à 2, selon la version.
Cela permet de corréler les variables environnementales avec les concentrations de polluants.
Peut-on l’installer sur un véhicule ou un drone pour un suivi mobile ?
Oui, à condition que la vitesse ne dépasse pas 20 km/h, afin de garantir la stabilité des mesures et la précision de la capture des données.
Cette technologie dispose-t-elle de certifications ?
Les appareils basés sur des capteurs ne sont pas soumis à une certification unique. Kunak valide continuellement ses dispositifs sur le terrain avec des organismes indépendants, garantissant la conformité avec la Directive européenne sur la qualité de l’air et les normes de l’US EPA.
L’utilisation de la plateforme Kunak AIR Cloud est-elle obligatoire ?
Oui. Kunak AIR Cloud est essentiel pour compenser les effets de température et d’humidité, effectuer la maintenance à distance, l’autodiagnostic, la correction de la ligne de base et la validation des données, assurant ainsi la traçabilité et la fiabilité des mesures.
Les appareils peuvent-ils être utilisés en intérieur ?
Oui. Les appareils peuvent être utilisés dans des environnements industriels, agricoles ou logistiques, offrant un contrôle précis des polluants même dans des espaces fermés.
Quelle est la différence entre les capteurs de particules AIR Pro et AIR Lite ?
Kunak AIR Pro : capteur à 24 canaux, certifié MCERTS, mesurant les particules fines et grossières (PM1, PM2.5, PM10) avec des mesures indicatives.
Kunak AIR Lite : capteur à 5 canaux, non certifié MCERTS, spécialisé dans la détection des particules fines.
Comment les données s’intègrent-elles à des plateformes tierces ?
Les données peuvent être intégrées automatiquement via REST API, Modbus ou FTP, facilitant la connexion avec des plateformes tierces et des systèmes de gestion environnementale ou industrielle.
Quelle est la différence entre l’étalonnage et la correction ?
- L’étalonnage ajuste la réponse du capteur à l’aide d’une référence traçable (station de référence ou gaz certifié) pour déterminer son incertitude.
- La correction modifie la réponse du capteur sans référence externe pour réduire les erreurs et la dérive naturelle.
En résumé, l’étalonnage utilise une référence externe, tandis que la correction est un ajustement interne.


