Au cours des dernières décennies, de nets progrès ont été réalisés en matière de réduction et de contrôle des émissions industrielles. Cette situation est le résultat de plusieurs facteurs comme l’introduction de nouvelles technologies et de processus de production plus efficaces, une sensibilisation accrue à l’environnement et une législation de plus en plus stricte. Mais l’industrie a encore des progrès à faire pour minimiser son impact sur l’environnement. Continuer à protéger l’environnement, à garantir la qualité des ressources qui rendent la vie possible et à veiller sur la santé des citoyens. En bref, s’engager pour l’avenir et la durabilité. Comment ? En misant entre autres sur le contrôle des émissions industrielles en temps réel grâce à des solutions comme celles proposées par Kunak. Mais…
que sont les émissions industrielles ?
Les émissions industrielles sont des gaz et des particules rejetés dans l’atmosphère par les activités de fabrication et de transformation dans divers secteurs industriels. Ces émissions peuvent inclure le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), les oxydes d’azote (NOx), les composés organiques volatils (COV), les particules fines (PM2.5) et d’autres polluants qui ont un impact significatif sur la qualité de l’air et le climat mondial. La réglementation de ces émissions est essentielle, car elles peuvent contribuer au dérèglement climatique, aux pluies acides, aux problèmes respiratoires de la population et à la dégradation des écosystèmes. C’est pourquoi il existe des réglementations et des protocoles internationaux, comme le protocole de Kyoto et l’accord de Paris, qui visent à limiter et à réduire la quantité d’émissions nocives. Les industries mettent en œuvre diverses technologies pour contrôler et minimiser leurs émissions, comme les filtres, les électrofiltres, ls systèmes de désulfuration et de dénitrification. En outre, le développement de processus industriels plus efficaces et la transition vers des sources d’énergie renouvelables sont des stratégies clés pour parvenir à une production plus propre et plus durable. En résumé, les émissions industrielles sont une question clé dans le débat environnemental actuel, et leur gestion adéquate est essentielle pour protéger la santé humaine et l’environnement.
Types d’émissions industrielles
Les émissions industrielles proviennent d’une grande variété de sources et ont des conséquences importantes pour la santé et l’environnement, d’où l’importance du contrôle et de la réduction des émissions industrielles. Voici les principales émissions industrielles :
Dioxyde de carbone (CO2)
Principal gaz à effet de serre émis par la combustion de combustibles fossiles dans les centrales électriques et les usines. Il contribue au réchauffement de la planète et au dérèglement climatique.
Méthane (CH4)
Gaz émis lors de la production et du transport du charbon, du pétrole et du gaz naturel, ainsi que lors de certains processus industriels. Il est plus puissant que le CO2 en termes d’impact sur le réchauffement climatique.
Oxydes d’azote (NOx)
Gaz résultant de réactions à haute température dans les processus industriels et la combustion des véhicules. Ils peuvent provoquer des problèmes respiratoires et contribuer à la formation de smog et de pluies acides.
Composés organiques volatils (COV)
Émis par les solvants, les peintures et les processus industriels. Ce sont des précurseurs de l’ozone troposphérique, qui affectent la qualité de l’air et la santé respiratoire.
Particules en suspension (PM1, PM2.5, PM10, TSP)
Petites particules provenant de la combustion de sources fixes et mobiles. Elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et provoquer des problèmes cardiovasculaires et respiratoires.
Sulfure d’hydrogène (H2S)
Gaz à l’odeur d’œuf pourri, libéré par les processus industriels comme le raffinage du pétrole. À des concentrations élevées, il peut être toxique et affecter la santé humaine.
Amiante
Fibres minérales utilisées dans la construction et la fabrication. L’inhalation de fibres d’amiante peut provoquer de graves maladies pulmonaires, y compris un cancer.
Plomb (Pb)
Métal lourd émis par les industries métallurgiques et les batteries. L’exposition au plomb peut avoir des effets néfastes sur le système nerveux, en particulier chez les enfants.
Mercure (Hg)
Métal liquide libéré par la combustion du charbon et la production de chlore. Il est hautement toxique et peut s’accumuler dans la chaîne alimentaire, affectant la santé humaine et animale.
Dioxines et furanes
Composés chimiques produits lors des processus de combustion. Ils sont persistants dans l’environnement et peuvent causer des problèmes de santé à long terme, y compris un cancer.
Surveillance des émissions atmosphériques industrielles, en rendant visible ce que vous respirez
Un secteur industriel compétitif et diversifié est la garantie d’une économie forte et résistante. Mais faire passer la croissance avant l’environnement et le bien-être des populations conduit souvent à des résultats désastreux. L’autre solution consiste à veiller à ce que ces entreprises poursuivent leurs activités, mais de manière plus efficace et plus contrôlée, en commençant par comprendre les effets qu’elles ont sur l’environnement. À cet égard, la législation a fortement progressé en matière de fixation des limites d’émission. Ainsi, dans le cas de l’Espagne et d’un nombre croissant d’autres pays, les entreprises générant des sources d’émissions polluantes sont obligées par la loi de contrôler ces substances. Sans surprise, l’industrie est, avec la circulation, l’une des principales sources anthropiques d’émissions. Cependant, ce type de tâche ne fait pas partie des services que nous offrons chez Kunak. Notre mission n’est pas de remplacer les procédures normalisées de mesure de la pollution, mais de les compléter. Superviser, par exemple,
- la pollution olfactive causée par le sulfure d’hydrogène (H2S) ou l’ammoniac (NH3) émis par des installations comme les stations d’épuration des eaux usées (STEP), les usines de compostage ou l’industrie papetière ;
- les émissions diffuses provenant des périmètres industriels, qui peuvent inclure des substances comme le CO2, CO, NO2, SO2, VOCs, H2S, O3 et PM1, PM2.5 et PM10, et
- les fuites et rejets accidentels provenant des zones industrielles
par le déploiement en anneau de stations de surveillance de la qualité de l’air, comme la nouvelle station Kunak AIR Lite.
Comment les émissions atmosphériques industrielles polluent-elles ? L’importance du contrôle
La pollution atmosphérique industrielle ne perturbe pas seulement l’équilibre écologique et met en danger la santé publique, mais souligne également l’importance cruciale d’une information précise et fiable. Des données fiables sur les niveaux et les sources de pollution sont essentielles pour formuler des politiques efficaces et prendre des décisions éclairées qui protègent l’environnement et la santé des populations. Les stations de mesure de la qualité de l’air équipées de capteurs avancés, comme celles fournies par Kunak, sont des outils précieux pour cette mission. Ces systèmes permettent une surveillance continue et en temps réel des polluants, fournissant ainsi une image détaillée et actualisée de la qualité de l’air. Ces informations sont essentielles pour identifier les tendances, prévenir les épisodes de forte pollution et évaluer l’efficacité des mesures prises. L’utilité de ces stations va au-delà de la simple collecte de données ; elles deviennent des alliées essentielles pour la santé publique en avertissant au plus tôt les populations vulnérables et en permettant une réponse rapide face aux urgences environnementales. Elles favorisent également la transparence et la sensibilisation du public, en donnant aux gens les moyens d’exiger des actions et des changements significatifs. En conclusion, les émissions atmosphériques industrielles nécessitent une surveillance rigoureuse et la mise en place de technologies de surveillance comme le sont les stations Kunak, démontrant que des informations fiables représentent un pilier essentiel dans la lutte contre la pollution et la protection de notre planète.
Contrôle des émissions industrielles
Il existe aujourd’hui un certain nombre de systèmes de contrôle des émissions industrielles conçus pour atténuer les incidences sur l’environnement et protéger la santé publique. Ces systèmes vont des méthodes physiques, comme les filtres et les précipitateurs, aux solutions chimiques et biologiques pour traiter et réduire les polluants avant qu’ils ne soient rejetés dans l’atmosphère. Parmi les solutions les plus innovantes figurent les systèmes de surveillance en temps réel, comme ceux proposés par Kunak. Ces systèmes représentent une avancée significative dans la gestion de l’environnement, car ils fournissent des données précises et fiables sur la qualité de l’air. En combinant une technologie de capteurs avancés avec des stations de référence pour la qualité de l’air, on obtient une synergie qui améliore la résolution spatiale et temporelle des données collectées. L’intégration de ces systèmes permet de détecter les schémas d’émission et de procéder à des ajustements opérationnels en temps réel, ce qui se traduit par une gestion plus efficace et proactive des émissions. La précision fournie par les données des stations de référence garantit que les informations collectées sont de la plus haute qualité, ce qui est crucial pour une prise de décision éclairée et la mise en œuvre de politiques efficaces de contrôle des émissions. Les systèmes de surveillance avancés comme ceux de Kunak sont donc essentiels pour un avenir durable, car ils fournissent les outils nécessaires à un contrôle complet et précis des émissions industrielles.
Deux exemples qui expliquent clairement l’importance du contrôle des émissions industrielles
Chez Kunak, nous avons une grande expérience en matière de contrôle des émissions industrielles. Et pour vous montrer la pertinence de cette activité, il n’y a pas de meilleur moyen que de vous montrer quelques exemples en interne et en externe.
Surveillance de la pollution olfactive dans les stations d’épuration des eaux usées (STEP)
Le contrôle des odeurs provoquées par les eaux usées est, par exemple, un cas exemplaire de l’utilité de nos solutions. En effet, les avantages de ce type de surveillance ont été démontrés dans des installations aussi éloignées que la STEP d’Arazuri (Navarre, Espagne), la STEP de Vicentina (São Leopoldo, Brésil) ou la STEP de Shafdan (Rishon LeZion, Israël). Le principal polluant surveillé dans le cadre des deux projets est le H2S, un gaz facilement reconnaissable à son odeur désagréable.
Les systèmes déployés sur le terrain et équipés d’anémomètres enregistrent les concentrations de sulfure d’hydrogèneet transmettent les données en temps réel à la plateforme Kunak AIR Cloud. Notre logiciel, en plus de permettre l’affichage des informations, permet de configurer des alertes ou de calibrer et de vérifier l’état des stations, entre autres fonctions.
Mesurer les émissions atmosphériques des opérations de fracturation
Un autre exemple évident de la pertinence de ces déploiements massifs pour le contrôle des émissions industrielles est le projet de détection des émissions diffuses liées aux opérations de fracturation dans l’Ohio (États-Unis). Dans ce cas, l’objectif consistait à tester l’impact de cette activité sur la santé et de compléter les relevés obtenus par les stations officielles de l’US EPA. Le résultat a été l’établissement d’une corrélation entre les symptômes rapportés par les habitants des communautés locales et les pics de pollution.
La croissance urbaine que connaissent les villes et qui a fini par « engloutir » les industries, ou la nécessité d’équiper les villes de systèmes d’assainissement et d’épuration à proximité sont deux questions difficiles à résoudre, car il n’est pas toujours possible de relocaliser dans une zone moins conflictuelle. Toutefois, dans les cas où des zones habitées et des activités industrielles comme l’industrie pétrochimique ou la production d’énergie doivent partager l’espace, la technologie de surveillance peut être utile pour minimiser les impacts. Car en fin de compte, tout est une question de volonté de s’attaquer au problème. Investir dans des systèmes testés et collecter les données fiables nécessaires pour agir rapidement et efficacement. Et finalement compter sur les solutions de Kunak.